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Pour résoudre un problème, il faut d’abord l’identifier. Pour cela, il est important de savoir que divers facteurs qui affectent autant les femmes que les hommes peuvent expliquer la stérilité, dans le cadre d’un couple hétérosexuel. Il est important de prendre en compte, par exemple, que la quantité et la qualité des ovules des femmes s’effondre à partir de 35 ans, mais vous devez également savoir que la concentration et la mobilité des spermatozoïdes se réduit avec l’âge.

La stérilité dans un couple peut venir de la femme, de l’homme ou des deux. L’absence d’ovulation ou l’irrégularité de celle-ci, l’endométriose, les trompes bouchées où bien des problèmes de l’utérus peuvent être des causes de la stérilité féminine. La quantité très faible de spermatozoïde ou son absence, ainsi que leur faible mobilité ou aspect anormal, l’éjaculation prématurée ou rétrograde ou encore l’impuissance peuvent être, elles, des causes de la stérilité chez l’homme.

Si vous n’arrivez pas à tomber enceinte après au moins 12 mois d’essais, il vaut mieux rechercher l’aide d’un professionnel pour déterminer l’origine de la stérilité et trouver un traitement pour la dépasser.

C’est l’un des mythes de la fertilité. Les recherches scientifiques n’ont trouvé aucun lien entre l’utilisation de contraceptifs oraux (comme la pilule, le patch ou l’anneau) ou d’un autre type comme le DIU (dispositif intra utérin) et l’altération de la fertilité. Consultez votre médecin, il vous orientera et éclaircira les doutes que vous pourriez avoir.

Le tabac affecte la fertilité de façon négative, tant chez les hommes que chez les femmes. Les spécialistes sont d’accord pour affirmer que les couples qui fument ont moins de chances de concevoir, et lors d’une grossesse, il y également plus de chances de fausse couche et de complications. Le tabac augmente le nombre de couples stériles et réduit de moitié les possibilités de grossesses suite à un traitement de procréation assistée. Chez les hommes, le tabac contribue à la réduction du nombre de spermatozoïdes, à la mobilité de ceux-ci et augmente leur chance d’avoir des troubles génétiques. Chez les femmes, le tabac affecte la fonction ovarienne et peut altérer la capacité reproductrice, et élever drastiquement le risque de complications durant la grossesse, comme des grossesses extra utérines ou des fausses couches.

Une nouvelle situation personnelle ou un simple changement d’opinion peut amener une femme à reconsidérer de nouveau la maternité après avoir pris dans le passé une décision contraceptive en principe définitive, comme c’est le cas pour la ligature des trompes. Un choix qui se fait souvent après avoir déjà eu un ou des enfants. Mais est-ce possible de concevoir de nouveau dans ces circonstances ? Oui, c’est possible.
La ligature des trompes est parfois réversible grâce à une autre intervention chirurgicale appelée reperméabilisation tubaire, qui suppose de reconnecter l’intérieur des trompes pour qu’elles soient capable de réaliser à nouveau leur fonction originale. Une technique qui se réalisera après une analyse médicale de chaque cas concret, car ce n’est pas toujours une option viable à cause de la façon dont les trompes ont étés ligaturées, ou bien parce qu’un problème gynécologique est survenu avec le temps, qui restreindrait les possibilités réelles de parvenir à une nouvelle grossesse.
Il y a également d’autres moyens qui n’impliquent pas de chirurgie pour avoir de nouveaux des enfants après la ligature des trompes. En effet, si les tests sont favorables, il peut être recommandé de passer par une fécondation in vitro (FIV) ou à une injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI)

Même si il est difficile d’être très précis quant à cette réalité, de plus en plus d’experts et d’études considèrent que le stresse interfère dans la fertilité de beaucoup de femmes, en nuisant à ses possibilités de tomber enceinte, et pour les hommes, en réduisant la production de spermatozoïdes.
En ce qui concerne la femme, le stress et l’anxiété lors de la recherche de grossesse peuvent altérer le rythme de l’ovulation. Il n’y a pas, dans tous les cas, unanimité dans la communauté médicale autour de cette réalité, et d’ailleurs, il y en a qui dissocient totalement le stresse de la fertilité.
Les difficultés à tomber enceinte provoquent souvent de la nervosité et de l’anxiété. Les experts, en réalité, soulignent l’intérêt de de sentir solide mentalement avant de se soumettre à un traitement de procréation médicalement assistée (PMA)

Avorter est une expérience amère et émotionnellement difficile qui n’a aucune raison d’être à l’origine de restrictions physiques futures.
Une future grossesse pourrait se compliquer uniquement lorsque des complications médicales se produisent suite à un avortement ou lorsque la femme était déjà atteinte d’un problème auparavant. Si ce n’est pas le cas, les experts soulignent qu’un avortement ne réduit pas les possibilités de retomber enceinte. D’ailleurs, la majorité des femmes qui ont vécu cette situation retomberont enceinte et accoucheront sans problèmes.
Il est normal qu’une femme affronte une nouvelle grossesse avec peur et anxiété après un avortement. Mais il n’y a physiquement aucune raison à cela. Les taux de femmes qui connaissent des fausses couches à répétition (un nombre de fausses couches consécutives égal ou supérieur à 3 avant la 20ème semaine) est faible. Malgré cela, il y a des facteurs à prendre en compte parce qu’ils influent sur les possibilités de faire des fausses couches, comme l’âge. Plus la femme est âgée, plus elle a de chance de faire une fausse couche.

La fonction des trompes de Fallope dans la reproduction humaine est simple : ce sont les conduits par lesquels les spermatozoïdes transitent à la recherche de l’ovule, et par lesquels descendent les embryons jusqu’à l’utérus. C’est également dans les trompes que se produit la fécondation de l’ovule mature. Cependant, les trompes souffrent parfois d’anomalies, et il arrive aussi que l’ablation de l’une d’elles soit nécessaire. Quelconque altération affecte la capacité reproductive, mais même réduites, il est possible de tomber enceinte avec une seule trompe sans trop de problème.
La femme ovule de forme aléatoire chaque mois à partir d’un ovaire, c’est pour cela qu’avoir une trompe endommagée, avec un problème cicatriciel qui provoque son obstruction ou simplement retiré chirurgicalement n’implique pas que la femme n’arrivera pas à concevoir normalement, même si cela peut retarder le processus. Si la grossesse se fait attendre, consultez votre médecin. De même, si les deux trompes ont des soucis, il est possible de recourir à la procréation assistée pour rendre possible la grossesse.

Rendre visite à son gynécologue devrait être notre premier réflexe lorsqu’on planifie une grossesse, mais ce n’est souvent pas le cas. Aujourd’hui, beaucoup de femmes ignorent toujours l’importance de se préparer correctement à cette étape si importante, par exemple, commencer à prendre de l’acide folique tous les jours à partir du moment où vous essayez de tomber enceinte. N’attendez pas d’être enceinte pour prendre ce supplément en vitamines.
L’acide folique est une vitamine que l’on rencontre naturellement dans les aliments tels que les épinards, les lentilles, les asperges ou les brocolis, et est essentielle pour la formation du tube neural de l’embryon. Son rôle important fait que les gynécologues assurent leur prise en prescrivant ces suppléments vitaminiques aux femmes qui souhaitent tomber enceinte. Le tube neural se développe au tout début de la grossesse, lorsque la femme ne sait encore pas qu’elle est enceinte, et formera plus tard le cerveau et la moelle épinière. Une ingestion adéquate d’acide folique prévient les défauts dans le développement futur du cerveau et de la moelle épinière, comme la spina bifida. Les études démontrent que la prise journalière d’acide folique avant et pendant la grossesse réduit drastiquement le risque de problèmes du tube neural.

L’alimentation du conjoint influe directement sur la qualité de son sperme et par extension, sur sa fertilité. Ainsi, tout comme les femmes, les hommes qui ont décidé d’avoir un enfant doivent revoir leurs habitudes alimentaires et corriger celles qui sont mauvaises pour augmenter leur chance de procréation. Un régime riche en fruits et légumes qui apportent des antioxydants comme la vitamine C (qui a un lien direct avec la qualité du sperme), en acides gras essentiels (comme l’Omega 3 qu’on trouve dans les poissons et les fruits secs tels que les noix) ou en zinc (viandes maigres et œufs), améliorera la capacité reproductive de l’homme.

Plus de la moitié des femmes tombent enceinte pendant les 6 premiers mois d’essais, en ayant des relations sexuelles sans protection, et la majorité y arrive pendant la première année.
En général, les experts parlent de stérilité lorsque la femme n’arrive pas à tomber enceinte pendant les 12 premiers mois durant lesquels elles entretiennent des relations sexuelles fréquentes et sans protection. En Espagne, on estime que 15% des couples en âge de se reproduire ont des problèmes d’infertilité, selon les chiffres du Libro Blanco Sociosanitario de la Société Espagnole de Fertilité (Sociedad Española de Fertilidad). Mais même dans ces cas, un spécialiste peut aider une grande partie de ces femmes à atteindre leur objectif grâce à une des techniques actuelles de procréation médicalement assistée.

Les gynécologues ont pour habitude de conseiller aux femmes enceinte d’opter pour des activités sportives plus douces et d’abandonner temporairement les efforts et les activités plus intenses qui pourraient impliquer de l’épuisement.
Il est reconnu que le sport pendant la grossesse aide à contrôler le poids ou à réduire la constipation caractéristique de cette période. Il facilite également l’accouchement et la récupération de la maman après avoir accouché. Cependant, toutes les activités ne sont pas adaptées et en général, les médecins déconseillent les sports qui impliquent les sauts ou ceux ou on risque de tomber ou prendre un coup. Au contraire, on recommande des activités comme la marche ou la natation. Et ce, encore plus si la future mère faisait déjà du sport avant de tomber enceinte.

Il n’existe aucune preuve scientifique que les phases lunaires puissent coïncider avec la fertilité d’une femme, sa menstruation ou le moment de son accouchement. Malgré cela, il y a une croyance répandue sur le fait que la pleine lune augmenterait le nombre d’accouchement dans les maternités des hôpitaux.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble hormonal le plus fréquent chez la femme, et l’une des causes les plus fréquentes de stérilité. Il affecte 6% des femmes espagnoles et se caractérise par des règles irrégulières, l’obésité, la production excessive d’hormones masculines avec augmentation de duvet facial et corporel et des altérations dans la fonction de l’insuline, l’hormone qui régule la concentration de glucose dans le sang.
Les femmes atteintes du SOPK ont entre 2 et 7 fois plus de chance d’avoir du diabète. Vous devez savoir que, si vous êtes atteinte de ce trouble ovarien, vous pouvez prévenir l’apparition du diabète en évitant l’obésité, en pratiquant une activité sportive régulière et en maintenant un régime équilibré pauvre en graisses et riche en hydrates de carbone et protéines.

C’est une des erreurs les plus répandues par rapport au cycle menstruel féminin. Les femmes n’ovulent pas chaque mois d’un ovaire différent. On peut ovuler deux mois de suite d’un même ovaire, et il peut également arriver que l’ovulation soit alternée pendant un certain temps et par la suite changer de « rythme ». Dans certains cas, il peut même se produire une ovulation dans les deux ovaires en même temps ou une double ovulation dans le même ovaire, même si c’est peu fréquent.

Menstruations régulières et fécondité ne vont pas toujours de pair. Le fait qu’une femme ait un cycle menstruel régulier ne signifie pas nécessairement qu’elle soit fertile. L’ovulation régulière, qui donne lieu aux menstruations, peut se produire sans que les ovules générés soient de bonne qualité. La menstruation irrégulière, au contraire, à beaucoup à voir avec les problèmes de fertilité.

Les testicules sont la partie de l’appareil reproducteur masculin qui se trouve à l’extérieur de l’abdomen. Ils sont suspendus dans une enveloppe appelée scrotum et leur fonction est de produire des spermatozoïdes. Lors de la gestation, les testicules sont à l’intérieur du futur bébé et descendent un peu avant ou un peu après la naissance. Cependant, parfois, ce processus ne se produit pas correctement. Ce problème est plus fréquent chez les bébés nés prématurément, et peut affecter un ou les deux testicules.
L’infertilité est l’une des conséquences qui peut accompagner ce trouble. C’est pour cette raison qu’il est recommandé recourir à la chirurgie pour descendre les testicules au scrotum quand l’enfant est encore petit, si cela ne s’est pas corrigé tout seul pendant ces premiers mois de vie

L’un des dictons populaires lié au monde de la grossesse rapporte que pour chaque enfant, on perd une dent. Et même si cela est faux, car le futur bébé n’acquiert pas le calcium des dents de sa mère, il est vrai que la grossesse augmente le risque de la futur maman de souffrir de problèmes dentaires, comme la gingivite ou les caries.
Même si il s’agit d’un processus hormonal, la femme enceinte ou qui planifie l’être peut prendre certaines précautions pour essayer de prévenir ces problèmes. La principale est de renforcer son hygiène buccodentaire, surtout entre les repas, et opter pour une alimentation saine et équilibrée. Ces conseils sont clé pour prévenir les caries, un autre risque pour les femmes enceinte qui à lieu à cause des changements intenses que subit le corps de la femme pendant la grossesse.